BONHEUR Semble être le bien suprême auquel aspirent les hommes. Semble dépendre de la fatalité et du hasard. Définit comme un état durable de complète satisfaction et d’harmonie. Pour savoir ce qui procurer satisfaction il faut en faire l’expérience. La sensibilité diffère d’un homme à un autre et varie au cours de l’existence. Bonheur=> idéal de l’imagination Le désir est un manque et donc souffrance Schopenhauer=> souffrance essence de la vie. La satisfaction est éphémère. L’habitude la transforme en ennui=> nouvelle forme de souffrance=> manque=> nouveau désir=> seule la mort met un terme à ce cycle. Le bonheur est inséparable de la morale, du présent vécu, de l’intellect et de la conscience. 2 grandes écoles eudémonistes : L’épicurisme=> bonheur par le plaisir. Epicure prône pour un hédonisme= jouissance des plaisirs simples de la vie. Les vertus sont recommandées car sinon cela déstabilise le plaisir. Le stoïcisme => bonheur par la vertu. Epictète=> il faut se détacher de ce qui ne dépend pas de nous pour ne désire que le bien qui dépend de nous. Veut la maitrise de soi Epictète, Lettre à Ménécée « il faut donc méditer sur ce qui procure le bonheur, puisque, lui présent, nous avons tout, et, lui absent, nous faisons tout pour l’avoir. » Dans les deux cas l’homme cherche à atteindre l’absence de troubles=> ataraxie, indispensable au bonheur. Descartes => tempère le stoïcisme qu’il juge excessif et cruel par l’insensibilité qu’il préconise = > réhabilite l’épicurisme. L’attrait du plaisir peut engendrer le malheur => l’anticipation de la réalisation du désir utilise le fantasme qui est déjà en lui-même une source de plaisir. Cependant l’imagination peut embellir excessivement l’objet et causer des déceptions.
Les illusions ne produisent qu’un bonheur superficiel et provisoire. La réalité peut seule procurer des satisfactions profondes et authentiques. Le bonheur dépend de notre propre