Le bonheur
On distingue généralement plusieurs formes de consommation : • Selon la nature du consommateur, entre la consommation finale (le dernier utilisateur, le ménage) et la consommation intermédiaire (consommation des entreprises dans un but de production). • Selon la nature du produit consommé, entre la consommation de biens fongibles (immédiatement détruit dès la première utilisation), de biens semi durables et durables. • Selon le prix de l’utilisation du bien, entre la consommation marchande (le bien est proposé à un prix supérieur à son coût de revient) et la consommation non marchande (le bien est proposé à un prix inférieur à son coût de revient, comme pour les transports en commun urbains, voire sans prix, comme pour la scolarisation obligatoire).
La consommation est liée d’une part au revenu (consommation marchande) mais aussi à l’offre de l’État de services publics dont la consommation est rendue obligatoire par la loi (l’école) ou dont la consommation relève de l’utilisation de biens collectifs tels que la santé, la justice (consommation non-marchande). Ainsi, de nombreux facteurs viennent compléter, et complexifier, le lien entre consommation et revenus, en termes micro et macro économiques. Les effets de ces facteurs sont perceptibles dans le constat de l’évolution de la consommation.
Lorsqu’on cherche ce qui motive la décision de consommation d’un individu, la première réponse qui vient à l’esprit est souvent le prix du produit. Si celui-ci est jugé trop élevé, sa consommation est abandonnée. C’est ainsi que la consommation de cigarettes semble de plus en plus fragilisé
Les revenus du consommateur est une autre contrainte à la consommation.En règle générale, la consommation est une fonction croissante du revenu, c'est-à-dire qu’elle augmente à mesure que le revenu s’élève. Cette croissance est cependant variable : dans le cas des biens primaires, la consommation