Le bal reprend haleine
Les danses sont en général des extériorisations au train-train d’une vie linéaire, et répétitive, définit par quatre étapes : la jeunesse, la quête de l’amour, la stabilité de l’amour et la mort. Mais ce qui se cache sous les danses et les rythmes qu’elles amènent est souvent un reflet du cours de nos vies.
Le bal reprend haleine, poème de Victor Hugo, poète du 19 ème siècle , extrait du recueil Les Contemplations publié en 1856, retrace a travers une valse cet aspect des danses.
La valse est une danse de couple, sur un rythme à trois temps, dans laquelle les partenaires se tiennent enlacés.
Le mot Valse provient du verbe allemand “(sic) Walzen“ (se rouler) et n'apparaît dans les textes écrits qu'à la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Nous allons à travers ce commentaire essayé de comprendre, l’aspect de la danse vu précédemment. Dans un première partie nous verrons, la vision du bal endiablé de ce poème et dans un second temps l’allégorie chronologique de la vie.
Ce poème est une représentation d’un bal , remarqué par le champs lexical du bal présent au vers 1 « valses » vers 4 « bal » vers 3 « les galops » vers 5 « deux à deux » vers 7 « musique » vers 7 « notes » vers 8 « archet » vers 9 « foule » vers 10 « bruits » vers 11 «soirées »
Plusieurs acteurs sont présents dans ce bal, dans un premier temps « la foule », présent au vers 5 « on erre deux a deux », au vers 8 « les regards » ainsi que par l’emploi du pronom on au vers 4 « on s’interrompt » « on fuit » et au vers 5 « on erre ».
Dans un deuxième temps, les multiples métonymies présentes au vers 3 / 7 / 8et9/11, donnent l’effet que les hommes ont disparus, il ne reste plus que des éléments : la musique, l’archet et l’heure, les personnes ont perdu leurs âmes c’est un mouvement fou qui chante, danse et passe le temps tout seul
V3 : « les galops effrénés courent », ici les galops représentent les danseurs c’est une métonymie a effet de personnification