La vague
Ce que va prouver Ben Ross, professeur d’histoire dans un petit lycée américain, c’est justement que l’Histoire se répète et que nul n’en est à l’abri.
A partir d’un cours sur la Seconde Guerre mondiale, ce professeur va tenter une expérience dangereuse : instaurer une discipline, un sentiment communautaire entre les élèves de sa classe pour leur montrer que les dérives nazies n’étaient pas le fait du hasard; et que les jeunesses fascistes n’étaient pas l’œuvre de quelques fous, mais bien de jeunes comme eux, qui ont été manipulés.
Rapidement, les élèves se prennent au « jeu », le mouvement se répand, avec son symbole, ses signes d’appartenance. Petit à petit, les anciennes frontières s’estompent : « C’est le sentiment d’appartenir à une chose plus importante que soi. [...] Vous faites partie d’un mouvement, d’une équipe, d’une cause. » et la révolte contre les inégalités scolaires qui leur semblent dérisoires : J’en ai marre d’avoir l’impression que ma vie n’est qu’un concours de popularité. »
Mais si la classe semble au départ unanime, petit à petit des voix s’élèvent : entre Laurie, la bonne élève qui reste dubitative, et Robert, le bouc-émissaire de la classe qui se sent enfin accepté, au-delà des apparences, la palettes des attitudes des élèves reflètent les comportements humains les plus divers. Opportunistes, réfractaires, résistants, moutons, tous surprennent. Jusqu’à ce que le mouvement commence à sortir du lycée et à effrayer parents et professeurs, qui se désolidarisent de Ben Ross. Ce dernier se fait lui-même piéger dans son rôle de leader.
Face à lui, des parents comme la mère de Laurie qui semble parler de la voix de la résistance :
« Ma chérie, nous t’avons élevée pour tu apprennes à penser par toi-même, et non à faire comme tout le monde. »
Enfin, effrayé par l’ampleur du mouvement et de l’implication de certains élèves, comme Robert, Ben Ross décide de tout