la taille de mon zeub
L’équation de Keynes est la suivante : Y = C + I où Y est le revenu, C la consommation et I l’investissement. Cette équation est faite pour établir qu’une augmentation de l’investissement, d’Etat pour l’économie nationale, finance à terme l’augmentation de revenu en générant l’augmentation de l’épargne (via la capacité d’épargne).
Sa théorie a été très directement appliquée par Roosevelt. Elle sous-tend les politiques dites "budgétaires" ou "de relance par la demande" : des investissements d’Etat (dans les infrastructures, la recherche, l’industrie...) injectent du pouvoir d’achat qui relance l’économie en rendant plus solvable une demande qui ne l’est pas suffisamment. A noter : la quasi-totalité des fleurons privés de notre économie est directement issue de ces investissements d’Etat, de "capitalisme à la française", des Trente Glorieuses (gestion de l’eau, aéronautique, banque, automobile...).
Pour mémoire, en 1929, c’est à une crise de l’investissement que l’on a assisté : les entreprises avaient investi dans des équipements qui ne parvenaient pas à être saturés faute de demande solvable, et qui constituaient donc des capitaux dont la rentabilité était en baisse ; pour pallier cette baisse elles ont dû faire pression sur les salaires et licencier, ce qui a aggravé le problème, et le cercle vicieux a fini par imploser.
Revenu = conso + investissement
2. La séquence keynésienne : la " création " monétaire Selon cette optique, la banque crée ex nihilo la monnaie qu’elle prête ; dans ce cas, le mouvement se fait non pas des ressources vers les emplois, mais, des emplois vers les ressources, selon l’adage " les crédits font les dépôts ". Il n’y a pas duplication mais véritablement, création . Selon KEYNES, c’est l’investissement initial, qui va créer une épargne qui lui est égale. Le diviseur de crédit En France, les banques bénéficiaient d’un refinancement automatique de la Banque Centrale