chypre economie
Au bord de la faillite en raison de l'exposition de ses banques à la dette grecque, Chypre a obtenu en mars un prêt de 10 milliards d'euros auprès de cette "troïka" de bailleurs internationaux.
Mais en dépit de ce plan d'aide, dont l'île respecte les objectifs a jugé la troïka ce mois ci, cette dernière table sur une contraction de l'économie de 7,7% en 2013 et de 4,8% en 2014.
"A l'heure qu'il est, nous avons reçu des évaluations positives de la troïka, ce qui prouve notre engagement à appliquer le plan de sauvetage dans les temps pour stabiliser et regagner la confiance en notre économie", a déclaré le président lors d'une conférence à Nicosie.
"Nous prenons des décisions courageuses pour mettre en oeuvre une politique budgétaire avisée, nous changeons ce qui doit l'être et procédons à des changements structurels importants et courageux. Nous transformons la crise en une opportunité, ou du moins, nous essayons de le faire", a-t-il ajouté.
"Il reste d'importants défis à relever, et c'est pour cela que nous devons être audacieux et cohérents, pour rétablir le plus vite possible une confiance totale dans le système bancaire chypriote", a précisé M. Anastasiades.
En échange du plan de sauvetage, l'île a dû liquider l'une de ses principales banques, restructurer la première --faisant perdre aux déposants entre 47,5 et 100% de leurs avoirs au-delà de 100.000 euros--, et s'engager à des coupes budgétaires drastiques ainsi qu'à des privatisations.
Le président chypriote a annoncé que les prochaines étapes de la restructuration du système bancaire viseraient à augmenter les investissements étrangers et à résorber le chômage des jeunes, en très forte hausse sur l'île.
"Les autorités chypriotes ont démontré leur détermination à prendre des décisions très difficiles, mais