Dissertation d’SES En France, la dernière grande politique budgétaire expansive mise en place remonte à 1981, et c’est soldée par un échec. Elle dut être suivie par un changement radical de politique économique aussi appelé « tournant de la rigueur ». Â l’heure actuelle, trois facteurs limitent la politique budgétaire expansive : le premier est le niveau élevé de la dette publique en France, ce qui l’empêche de plus s’endetter ; le second est le maintien depuis une vingtaine d’année d’un déficit budgétaire structurel important, la politique budgétaire est donc déjà expansive ; le troisième est l’entrée de la France dans l’Union Européenne, qui impose aux États membres des critères de convergences pour éviter les comportements abusifs.

I/ Les avantages d’une politique budgétaire : L’objectif d’une politique budgétaire n’est pas d’éradiquer la dette car l’endettement publique s’explique pour deux raisons : investir pour les génération futures et lisser les fluctuation d’activité. Cela impose, premièrement qu’en période de croissance les déficits soient réduits (pour pouvoir être accrus en période de récession) ; secondement que le niveau d’endettement reste soutenable (la solvabilité à long terme de l’État peut être garantie), sans que cela implique de s’écarter du niveau des dépenses et des prélèvements économiques. La politique budgétaire permet un ajustement moins brutal et moins pénalisant pour la croissance. Cependant, la rechute l’activité́ économique, montre que ces politiques ont été́ insuffisantes pour mettre à nouveau l’économie mondiale sur la voie d’une croissance durable. On pourrait donc dire qu’il faut à nouveau mettre en œuvre des politiques expansives pour éviter le cercle vicieux de la récession.
Mais les Etats, particulièrement dans la zone euro, sont confrontés à la question de la dette et du déficit.
II/ Les inconvenants d’une politique budgétaire : Malheureusement ses politiques de relance budgétaires n’ont pas que des avantages ; en