La spiritualité chez les sourds
Depuis L’Abbé de l’Epée, les sourds ont commencé à recevoir une éducation religieuse, mais beaucoup s’en sont plaints. Ils ne comprenaient pas le sens de la parole de Dieu, ils se contentaient de faire ce qu’on leur demandait. Oralement, le texte est très difficile à comprendre, il y a des mots compliqués, c’est pourquoi il faut les expliquer en langue des signes pour qu’ils comprennent clairement le sens des mots. L’éducation religieuse n’était pas bien adaptée aux sourds car elle était faite par des entendants à la manière des entendants.
Maintenant la spiritualité est vécue en étant à l’écoute de la culture sourde, en utilisant la langue des signes, avec leur manière d’appréhender le monde, et leur manière de comprendre les choses.
Actuellement la société religieuse leur permet d’entrer avec ce qu’ils sont « eux » dans le monde de la Foi, qui peut être très abstrait, et que les prêtres adaptent pour eux lors des échanges.
Durant les nombreuses années qui ont suivi le congrès de Milan, les sourds avaient l’interdiction d’utiliser leurs mains. C’est l’église qui a recommencé en premier à rediffuser la langue des signes.
Dés que les signes furent de nouveau autorisés, les sourds avaient peur durant les célébrations d’utiliser leurs mains.
Les sourds disent qu’ils vont à l’église pour prier, pour écouter la parole de Dieu et pour échanger avec les gens. Ils ne font pas attention aux différences de religions. A l’église ils se sentent bien et surtout ils se considèrent sur un même pied d’égalité avec les entendants, car Dieu ne fait pas de