Analyse du conflit étudiant
Depuis plusieurs semaines déjà les étudiants ont réagis face à l’enjeu annoncé par le gouvernement. Dans le cadre du Plan de financement des universités québécoises 2011-2017, année le gouvernement a annoncé que les droits de scolarité exigés des étudiantes et étudiants universitaires seraient majorés de 325 $ par année à compter du trimestre d'automne 2012, et ce, pour cinq ans jusqu'en 2016-2017. Il s'agit d'une augmentation totale de 1 625 $. Plusieurs acteurs sont au cœur du conflit étudiant. En premier lieu il y a le gouvernement qui lui indique clairement depuis le début du conflit sa position, il est clair pour lui que celui-ci ne pliera pas, il appui ses propos en disant : « L'avenir du Québec n'est pas dans les moratoires et les gels. » En second lieu il y a les étudiants, il y a ceux qu’on appel les carrés verts qui sont pour la hausse des frais de scolarités et les carrés rouges qui eux sont contre la hausse des frais de scolarités. À eux s’ajoutent des syndicats, des groupes de personnalités, des dirigeants de cégeps et d’universités, des associations de professeurs et les médias. Pour mieux comprendre le conflit étudiant il est important d’établir les stratégies des acteurs, soit celles du gouvernement et celles des étudiants. La stratégie du gouvernement s’établie en grande partie avec l’idée d’un déclenchement d’élection d’ici quelques mois. Le gouvernement veut faire durer le plus longtemps possible le conflit pour en partie diviser le mouvement étudiant et faire en sorte qu’il s’essouffle. Son but est de faire mal voir les étudiants aux yeux du reste de la société pour s’attirer des électeurs aux prochaines élections. Il veut montrer au reste de la population qu’en augmentant les frais de scolarité des étudiants, le gouvernement n’aura pas à augmenter les taxes de la population pour ramener son déficit budgétaire à zéro. Pour ce qui est de la stratégie des étudiants ceux-ci veulent faire durer également le plus