La sortie de crise
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Intro :
- crise grecque (explications rapides)
- Cette crise intervient dans un contexte d'amorcement de sortie de crise. La hausse du PIB reste faible : le PIB de l'UE a augmenté de 0,4% pour le troisième trimestre. Et le taux de chômage est très élevée : 9,6% dans l'UE en septembre 2010. Plus de 20% en Espagne, par exemple.
- On a donc d'un côté une reprise économique difficile, et de l'autre la nécessité pour les pays de réduire leurs déficits afin d'éviter de se retrouver dans la même situation que la Grèce.
- Mais cette politique de rigueur entreprise dans l'UE depuis le début de l'année ne risque-t-elle pas de nuire à la reprise économique ?
I Le point sur la situation actuelle
1 Sortie de crise difficile
- Croissance attendue pour les pays avancés en 2010 : entre 1 et 2 %. Pareil en 2011.
- PIB de l'UE des 27 : +2,1% du troisième trimestre 2009 au troisième trimestre 2010. [Etats-Unis : +3,0%.]
- Espagne : croissance nulle du PIB pour le troisième trimestre, selon la première estimation provisoire de l'Institut national de la statistique.
- Italie : recul de 2,1% de la production industrielle en septembre, selon l'institut Istat.
- Taux de chômage, on l'a vu, de 9,6 % dans l'Union Européenne.
- 20,8% de chômage en Espagne, aux alentours de 19% en Estonie, Lettonie et Lituanie.
-> On a donc une situation assez difficile : reprise économique plutôt faible avec un chômage qui est toujours à son maximum, pas encore réduit.
2 Nécessité de la politique de rigueur
- Taux à 10 ans (= rendement des obligations) en Grèce : 11,32% le 4 novembre 2010.
- En Irlande : 8,63 % jeudi dernier ; près de 9 % vendredi. Le gouvernement irlandais s'est en outre engagé à réduire les dépenses publiques de 6 milliards d'euros.
- Au Portugal : 6,8 % contre 6,24% lors de la précédente émission.
Projet de budget 2011 pour le Portugal : hausses