La situation difficile en république dominicaine
Chaque année, des milliers d’Haïtiens quittent le pays pour espoir d’avoir une vie meilleur, ils se dirigent en République Dominicaine. Étant donnée qu’ils ont aucune preuve d’identité, aucun papier légal, ils doivent entrer entrer dans le pays de façon non légal. Ils utilisent des réseaux organisés de passeurs et de buscones (trafiquant haïtiens et dominicains) qui leur font miroiter des emplois illusoires et leur demandent des sommes exorbitantes pour leur faire passer la frontière. Les buscones soudoient les fonctionnaires afin que les travailleurs migrants sans papiers soit capable de passer les contrôles mis en place par les militaires.
Une fois que la frontière est traversée, la plupart de ces travailleurs sont envoyés dans des bateyes. En tout, 30 000 travailleurs sont engagés chaque année dans la saison de la canne à sucre. Même s’ils ont un emploi beaucoup de ces gens Haïtiens sont expulsé dans leur pays par le service de l’Immigration, la police les arrêtes ou l’armé et les renvoie sans examiner leur papiers ou leurs situations. De plus, une grande discrimination est présente sur la nationalité et la race qui aggrave le phénomène. Pour être capable d’arrêter les immigrés sans papier, les autorités utilise le profilage racial. Les jeunes hommes noirs sont très souvent touchés par cela. Peut importe leur situation, qu’il possède carte de crédit, papier valide, carte de résident, ils sont renvoyé de force en Haïti car les autorités disent que les papiers sont faux. « Quand vous êtes noir, que vous ayez ou non une carte d’identité ou un certificat de naissance, ça ne change rien. Ça n’a aucune valeur, explique Téolé, un Dominicain d’origine haïtienne qui travaille pour la défense des droits des immigrés haïtiens. Dans la rue, face aux agents de l’immigration, vous n’avez plus aucun droit. » Les personnes expulsés ne réussissent même pas à aviser leurs familles ni a récupéré leurs biens et leurs petites