La scolatrité
Plusieurs lois sur l'eau et le modèle des Agences de l'eau ont permis la poursuite de cet objectif, tout en améliorant l'assainissement privé, collectif et industriel, à une gestion à l'échelle des bassins versant. Le contrat de rivière a été transformés en SAGE, dans le cadre de SDAGEs, en application de directives européennes dont la Directive cadre sur l'eau, la Directive Nitrates….
Selon le Centre d'analyse stratégique (CAS), la France peine encore à gérer les fuites du réseau et le gaspillage d'eau potable, à respecter la législation européenne sur les nitrates, les pesticides et les pollutions diffuses. De plus, quelques grands bassins risquent d'être bientôt déficitaires en eau d'irrigationet/ou potable (Bassins Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée) ; Le modèle français a donc besoin d'être adapté pour faire face à de nouveaux défis. Ces défis sont quantitatifs, liés aux risques accrus d'inondation et de sécheresse (dans le cadre du dérèglement climatique). Ils sont aussi qualitatifs4, avec de « nouveaux » polluants à gérer dont les pesticides, nitarates, perturbateurs endocriniens, PDB, dioxines, furanes, perchlorates, etc. ). Ils concernent aussi la soutenabilité de la tarification de l'eau et de protection ou gestion restauratoire de la ressource4. Le CAS a recommandé en 2013 de passer d'une approche priorisant le "petit cycle de l'eau (production-consommation-traitement)" à une gestion intégrée et globale du "grand cycle de l'eau", incluant la protection des nappes et zones humides ; tout en rationalisant les