La révolution
John Fitzgerald Kennedy, 1961
• Une révolution est un changement brusque et violent dans la structure sociale et politique d’un Etat, souvent d’origine populaire. Elle désigne un bouleversement profond des habitudes et des mœurs sociales, économiques, politiques, religieuses… Elle sert de cri d’indignation et de sonnette d’alarme au peuple.
• La liberté, c’est l’état opposé à la contrainte, à la captivité, à la servitude. C’est le pouvoir d’agir ou de ne pas agir, de choisir. C’est l’état de l’homme qui se gouverne selon sa raison en l’absence de tout déterminisme.
• Toute révolution que l’homme entreprend, hier, aujourd’hui ou demain, est menée par des personnes aspirant à la liberté et ayant des avis contraires au gouvernement ou au chef d’état. Une révolution implique de vivre sous un régime démocratique, sinon il faut s’attendre à de violentes répressions. Le vœu d’avoir une démocratie peut provoquer en lui-même une révolution.
• Les révolutions se créent lorsque le peuple estime qu’il n’est pas assez libre, sous n’importe quelle forme. Nous pouvons constater que les révolutions sont souvent accompagnées d’un quelconque progrès, à condition que la population soit assez déterminée. Malheureusement, dans certaines nations, contredire un régime ou même se contenter de donner son avis n’est pas permis. Alors, quelques dommages « collatéraux » sont à craindre, par exemple : Dernièrement, le monde arabe a levé la voix contre ses chefs d’état (en l’occurrence des dictateurs bien connus) et cela a eu l’effet escompté par les citoyens ; les hommes au pouvoir ont fuis et ont été remplacés. Malheureusement, la démocratie n’est pas pour autant rentrée dans le programme politique de ces pays. De ce fait, les révolutions n’apportent pas toujours les effets vraiment positifs que l’on voudrait avoir, elles peuvent même