La revolution
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher « Révolution de jasmin » redirige ici. Pour la « Révolution au jasmin » de 1987, voir Zine el-Abidine Ben Ali.
Révolution tunisienne de 2010-2011
Foule de manifestants le 14 janvier 2011
Informations Date(s) 17 décembre 2010-14 janvier 2011
Localisation Tunisie
Caractéristiques Participants Tunisiens
Actions Liberté d'expression, démocratie, départ de Ben Ali et emplois
Répression Blessés 2174[1]
Morts 338[1]
L'armée tunisienne sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis
Sit-in à la place de la Kasbah à Tunis, le 28 janvier 2011La Révolution tunisienne de 2010-2011 (?????? ????????), parfois appelée en Occident « Révolution de jasmin[2],[3],[4],[5] » (???? ????????), est une révolution considérée comme essentiellement non-violente[6], qui par une suite de manifestations et de sit-in durant quatre semaines en décembre 2010 et janvier 2011, a abouti au départ du président de la République de Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali, en poste depuis 1987. Le terme « Révolution de jasmin » a fait débat car il fait aussi référence à la prise de pouvoir de Ben Ali en 1987 (qualifiée de « Révolution au jasmin »), les Tunisiens préfèrent le nom de « Révolution pour la dignité » (???? ???????) pour qualifier les évènements de 2010-2011[7].
Parties de la ville de Sidi Bouzid, d'où le nom original de « révolte de Sidi Bouzid » (???? ???? ?????) ou d'« intifada de Sidi Bouzid[8],[9] », ces manifestations sont menées en protestation contre le chômage qui touche une forte proportion de la jeunesse, plus particulièrement les jeunes diplômés, la corruption et la répression policière. Elles débutent le 17 décembre 2010, après l'immolation par le feu d'un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes à Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, dont la marchandise avait été confisquée par les autorités[10].
Quatre semaines de manifestations continues, s'étendant à tout