La retraite anticipée chez les enseignants
Qui ne rêve pas du jour où il prendra sa retraite et qu’il pourra enfin s’occuper de lui, ne plus avoir à se préoccuper du temps, de vaquer à d’autre occupations, voyager, s’occuper de ses petits enfants et se payer un brin de liberté. On passe plus de temps au travail et à dormir qu’à être avec nos proches. On travaille d’arrache-pied tout en épargnant dans un de fond pension, au travail, dans des REER ou divers placements dans le but de nous préparer à un nouveau mode de vie qui est la retraite. Certains opteront pour une retraite anticipée, pourquoi pas? Je suis pour la retraite anticipée chez les enseignants! Pour faire place à la relève, pour faciliter l’implantation de nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) et faire en sorte de permettre aux enseignants devenus désintéressés de quitter l’enseignement plus tôt.
Premièrement, faire place à la relève chez les enseignants c’est le temps d’y penser quand on sait que d’après les rapports du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, depuis 2005, on vit une baisse de la clientèle chez nos élèves de l’ordre de 20 %. Par contre, ce n’est pas pour durer, d’ici 2017 nous aurons récupéré ce pourcentage, donc il faudrait voir à ce qu’on ait des enseignants ayant acquis une certaine expérience pour pouvoir assurer la relève. Puis, quatre années ne serait pas de trop quand on sait que 20 % des nouveaux enseignants quittent la profession dans les deux premières années.
Deuxièmement, la retraite anticipée peut faciliter l’implantation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon une étude faite par l’Université Laval en 2006, nous sommes dans l’augmentation de ces nouvelles technologies et nos ainés ne sont pas nécessairement tous à jour face à cette demande en constante évolution. Par contre, la relève sortant de l’Université a ces atouts dans leur bagage pédagogique et, cela fait parti intégral de leur