La religion
Les deux sources de la religion dans l’antiquité romaine
Ambigüité du mot religion d’après les conceptions romaines. Latin « religio »= attachement à la divinité ou scrupule inquiet ? * Ordre monastique * XIIème siècle : « une pratique liée à la foi déterminée et à une certaine doctrine de la divinité » longtemps ne s’emploie que pour le catholicisme. Autres croyances désignées comme superstitions. * XVIIIème siècle : nouvelles religions : protestantisme, religion de Mahomet. * Les philosophes des lumières= religion naturelle : ensemble des principes moraux partagés par tous les hommes, soit comme croyante indépendante de quelque relation divine.
Pour Bergson, il y a deux types de religion : * Statique (naturelle) : fonction fabulatrice qui attache l’homme à la société apporte sécurité et confiance. * Dynamique : mysticisme cette dynamique est issue d’une énergie créatrice qui détache et transport l’âme vers la cause transcendante de toute choses.
Vision romaine= piété, « marcher avec les dieux »
Latin= religio, ere relier, relire Religare Relier, Attacher
Paganisme, superstition = christiannisme * Obligation, contrainte supérieure (relier) * Attention circonspecte aux manifestations d’une volonté transcendante (relire)
La politique face au religieux
Quelle est la place de la religion (croyances et pratiques) dans l’espace politique ?
Démocraties occidentales= sorties du primat du religieux sur le politique sur fond de laïcité et de dissolution des pratiques religieuses. Emprise de la religion dans la vie publique et privée.
Sécularisation= analysée par Tocqueville. Affaiblissement des grandes religions.
+ Retour en force du religieux sous des formes nouvelles et se double d’une dévaluation du politique. Etat des lieux paradoxal. I- Les faits 1- Eclatement et dissémination des religions
France= En 1952 52% sont catholiques.
1970’s = renouveau charismatique, vogue du New Age.
Croyance