la religion au 18e siècle
Les français étaient dans une démarche de ferveur au quotidien, chaque action étant vu au travers de la religion, cela résulte d’une démarche poussée de l’Eglise.
I) Superstitions et Sorcelleries
A) Superstitions vivaces
La société est chrétienne du fait du baptême systématique des nouveaux nés, mais elle n’est pas totalement baignée dans cette religion car il subsiste des croyances anciennes et des pratiques éloignées du christianisme. Les théologiens du XVIIème constatent que cela ne concerne pas uniquement les campagnes et le monde populaire.
Une superstition est une croyance considérée comme déviante ou, plus grave, comme une erreur et considérée comme tel par les autorités religieuses.
D’où le travail d’identification de ces pratiques pour mieux lutter contre celle-ci, par une pédagogie parfois violente et parfois par l’envoi de missionnaires. C’est l’acculturation par les dogmes, c’est-à-dire l’affirmation de la supériorité du christianisme en tout circonstance face aux subsistances païennes et à la magie.
C’est ainsi que l’on modifiera, voir supprimera les pèlerinages et les processions n’ayant pas de justification religieuse. Exemple : plonger dans des eaux sacrées, caresser des statues, allumer les feux de la Saint-Jean (survivance du solstice d’été), pratique des envoûtements, des mauvais sorts, ou encore le nouage d’aiguillette (mauvais sort lancé pendant un mariage en nouant une corde autour d’un bâton pour qu’il ne soit pas fertile).
B) La Sorcellerie réprimée
Le XVIIème siècle est le dernier siècle de répressions, mais il s’agit des plus sévères. On faisait appel aux