La punition est elle la forme légale de la vengeance ?
La punition, qui semble être soutenue par la loi, renverrai à un cadre légal. La punition serait donc l'application de la loi par un magistrat, le juge, mettant ainsi la force et la violence en perspective. Mais derrière la punition ne se dissimule t-il pas une forme de vengeance, une manière de se venger ? La vengeance quand à elle, semble illégale, elle va donc à l'encontre de la loi, elle est hors la loi. Ce serait la punition infligée par l'offensé, c'est à dire l'individu qui a subi un dommage. Or si la punition est la forme légale de la vengeance, cela équivaut à dire que la vengeance serait soutenue par la loi. Cette vengeance ne serait donc que plus terrible puisqu'elle serait appuyée par la force, le magistrat. Cependant, la punition est à distinguer de la condamnation. A travers la punition se dissimule un aspect moral, en rapport avec une faute commise, punir c'est sanctionner une action qui demande réparation. La condamnation ou la sentence d'un juge, est l'application propre de la loi, le juge fait ou doit faire preuve d'impartialité. Ici vient la question de la neutralité de l'arbitre, qui ne fait preuve d'aucun partit. Ainsi punir et juger ne semble pas être strictement identique. La punition serait-il un moyen de soumission et possèderait il un substrat de vengeance ? Doit on considérer comme identique punition et vengeance, le fait de punir et de se venger ? L'application de la justice ne peut-elle pas renfermer une véritable organisation de la vengeance ? La question qu'il faut donc se poser et la suivante. Quels sont les critères de la punition ? La punition elle est-elle du domaine de la partialité ou bien de l'impartialité, du domaine de la justice ? Le premier présupposé du sujet, c'est la distinction entre vengeance et justice. La punition relève ici du domaine de la justice, elle est donc impartiale. Le second présupposé du sujet, c'est