La pression de la concurrence
La pression de la concurrence, la nouvelle donne de la mondialisation, l’accélération du progrès technique, incite les entreprises à investir sous peine de disparaitre. En effet, l’investissement engage le futur des entreprises et des économies nationales en augmentant et transformant les modes de production. D’ailleurs, comme l’indique l’INSEE, dans leur décision d’investir, acte micro-économique, les entreprises prennent en compte plusieurs facteurs. Les anticipations concernant la demande jouent un rôle déterminant dans l’attitude des entreprises, de sorte qu’elles cherchent à adapter leur capacité de production à l’évolution des débouchés. On peut prendre pour exemple le document 02 : lorsque la demande adressée aux entreprises augmente alors qu'elles disposent de capacités de production inutilisées, elles augmentent le degré d'utilisation des capacités de production pour répondre à cette demande. De plus le taux d’intérêt, influe sur l’investissement, comme le souligne le document 2. Un taux d’intérêt faible est favorable à l’investissement et, de cette façon les entreprises décideront d’investir que si elles pensent pouvoir gagner au moins autant qu’un placement financier. Ainsi, en agissant sur l’offre, en augmentant les capacités de production, et la demande, l’investissement joue un rôle de moteur pour la croissance économique. D’ailleurs, en se référant au document 03, on constate que l’évolution de la FBCF et celle du PIB sont étroitement liées. Sur l'ensemble de la période, on constate que les périodes d'accélération de la croissance de la FBCF correspondent aux phases d'accélération de la croissance du PIB. En d’autres mots, ce document met en avant l’idée du multiplicateur d’investissement : un accroissement de l’investissement a des effets plus que proportionnel sur l’accroissement du revenu national. Par exemple, entre 1959-1960, la croissance du PIB a augmenté de 5.9 point de pourcentage, et celle de la FBCF de 4 points de