Le père Goriot : Description de la pension Vauquer

Dans cet extrait, Balzac décrit la pièce où toutes les principales actions se passeront, en détails, grâce à différents procédés. Après avoir analysé l’art de la description de Balzac, nous étudierons comment Honoré de Balzac essaye de capter l’attention du lecteur.

I) L’art de la description selon Balzac

A. Donner l’impression d’un bric à brac … (via 2 moyens)

…grâce à une description bien détaillée et réalisé dans un ordre précis • L1-10 : va du général au particulier : « boisée » (l.8)/ « buffet » (l.10) • L10-20 : s’arrête un moment sur les tables et les chaises • L20-26 : repart dans la généralité

Honoré de Balzac utilise la figure de style : l’accumulation (succession de termes de même nature) que l’on peut retrouver • L13 : nous annonce via les mots « meubles indestructibles », « proscrits partout », « mais placés là » un dépotoir où l’on entasse tout ce sont nous n’avons pas besoin. • L14-20 : une seule phrase constitue un inventaire disparate, en effet les termes « baromètre »/ «gravure »/ « cartel »/ « tables »/ « chaises » constituent un ensemble sans harmonie, et nous donnent l’impression de désordre dans la pension.

B. Donner l’illusion du vrai au lecteur (via 2 moyens)

- Tout d’abord en faisant une liste du mobilier de la pension grâce aux détails précis qui renforcent l’effet de réel de certains mots (ex : « baromètre à capucin » L14, « poêle vert » L16)

- Balzac utilise aussi l’emploi de noms propres qui mettent en exergue la réalité historique et sociale des objets (ex : « porcelaine de Tournai » L11, « quinquets d’Argand » L 16)

C. Elever le sordide jusqu'à son point culminant (via 3 moyens)

- En effet H de B augmente les aspects repoussants du salon de la pension en utilisant un effet de crescendo dans l’impression de dégoût. On a donc l’impression que B souhaite que le lecteur soit complètement baigné dans cet univers