Les retraites
En effet, nous connaissons les curseurs sur lesquels jouent habituellement les pouvoirs publics à chaque modification législative. Il s’agit, pour les plus connus et les plus simples, de la durée d’assurance (nombre de trimestres requis pour partir à taux plein) et du salaire de référence (calculé aujourd’hui sur les 25 meilleures années). Or, si nous prenons pour exemple le nombre de trimestres nécessaires au taux plein, il passe progressivement de 160 à 164 trimestres entre 2009 et 2012, comme prévu par la loi Fillon portant réforme des retraites adoptée le 21 août… 2003. Ainsi, l’histoire et la sensibilité sociales de notre pays, le contexte politique conduisent systématiquement, même quand il y a réforme, à nous inscrire dans la durée.
C’est pour cette raison que ceux qui approchent de l’âge de la retraite n’ont pas grand chose à craindre de la future donne. Les modifications des règles du jeu à prévoir, concernant par exemple la durée prise en compte pour le salaire annuel moyen ou le nombre de trimestres pour partir à taux pleinIl est égal à 50 %. On l'obtient quand on justifie du nombre de trimestres d'assurance nécessaires, variable selon son année de naissance., s’inscriront dans un calendrier qui devrait les épargner, comme cela a toujours été le cas par le passé. Au contraire même, ils pourront peut-être profiter d’opportunités qui elles aussi ont toujours existé en tant qu’accompagnatrices de dispositifs plus douloureux. La libéralisation récente du cumul emploi retraite en est par exemple une illustration.
Les plus jeunes ont, quant à eux, beaucoup plus de souci à se faire. Par