La parole de dieu dans la liturgie
Pour que la Parole de Dieu puisse être entendue, écoutée, comprise, accueillie, intériorisée, et devenir ainsi Bonne Nouvelle pour chacun des membres de l'assemblée, elle doit être bien lue, bien communiquée, proclamée.
I - Bien lire : bien dégager le sens de la lecture, ce que l'on veut en faire ressortir.
Il faut savoir où l'on mène son auditoire. Ce qui suppose que l'on ait fait une lecture personnelle du texte, à haute voix si possible, avant de le lire publiquement, et qu'on le possède bien.
H - Bien communiquer. -La position du corps :il faut avoir une bonne position, le corps bien droit, les deux pieds bien posés sur le sol, les mains sur le pupitre, le visage relevé pour que la voix porte, le pupitre et le micro réglés à la taille de celui qui parle et non l'inverse..
-L'élocution : le débit des phrases, souvent trop rapide, doit tenir compte du fait que l'assemblée n'a pas le texte sous les yeux et a donc besoin de temps pour reconstituer le sens des mots qu'elle reçoit l'un après l'autre.
Pour que chaque mot soit compris, il faut aussi que chaque consonne soit clairement prononcée (exemple: non pas « peupe » mais « peuple ») ainsi que chaque voyelle (sans oublier les e muets) y compris en fin de mots:« parole » et non « parol », « Christ » et non « Chris ». Il faut aussi corriger la mélodie naturelle de la phrase française qui baisse à la fin et risque de devenir inaudible, en maintenant le ton de voix stable jusqu'au point final de la phrase.
-Il faut prendre le temps de bien respirer. C'est très important.
La ponctuation du texte doit aider le lecteur.
-Il faut trouver le bon volume de voix : le volume de voix doit être proportionné à la distance entre celui qui parle et ses auditeurs. Il faut parler pour celui qui est au fond de l'assemblée
-Le ton de la voix et action liturgique : la justesse du ton de la voix est un élément déterminant de la mise en oeuvre des paroles prononcées dans la