La mort de cicéron
4) La mort de Cicéron. a) Texte p 61 : « Les derniers instants de Cicéron » (Plutarque, Vies Parallèles)
1) L’arrestation de Cicéron est une véritable course pour les soldats d’Antoine : il faut rattraper Cicéron en route pour la Macédoine. Les soldats commencent par défoncer les portes de la ville dans laquelle il s’est réfugié, puis l’arrêtent au fond du jardin.
2) Les soldats d’Antoine sont appelés « les assassins » et « les meurtriers », ce qui laisse entendre qu’ils sont des hommes sans âme et qu’ils tuent par cruauté. Parmi eux se trouvent des traîtres : un homme que Cicéron a autrefois défendu dans un procès et un autre qu’il avait instruit. Enfin, la plupart sont des lâches, qui se voilent le visage pour ne pas voir Cicéron mourir. Portrait peu reluisant ! + vocabulaire cru ( « égorger »).
3) Antoine fait exposer la tête et les mains de Cicéron sur les Rostres comme un trophée et surtout comme un symbole : la tête représente l’intelligence du grand orateur et les mains sont celles qui avaient écrit les Philippiques (discours contre Antoine) ; tête et mains étaient les armes les plus efficaces de Cicéron contre celui qui voulait prendre le pouvoir.
4) Les Philippiques ( voir pp 70-71) sont une série de 4 discours violents et courts prononcés par Cicéron pour défendre la République contre les assauts d’Antoine. Le titre de ces discours leur a été donné en souvenir des Philippiques de l’orateur grec Démosthène qui, à Athènes, s’était dressé contre les ambitions de Philippe de Macédoine. (Suite à ces discours, Antoine a été déclaré par le Sénat ennemi public de la cité.)
5) Plutarque est favorable à Cicéron et met tout en œuvre pour éveiller à la fois l’admiration et la pitié du lecteur. b) Texte p 73 : Une autre version de la mort de Cicéron (Tite-Live, Histoire Romaine)
Cicéron apparaît ici héroïque et sans peur face à la mort (≠ du texte de Plutarque où on éprouve autant de pitié que d’admiration pour un Cicéron plein