La mort de César
Cette œuvre révèle Camuccini aux collectionneurs britanniques. Il devient alors un peintre renommé, même s’il tombera ensuite peu à peu dans l’oubli.
Tous les regards des personnages convergent vers César, ce qui le met en valeur.
Les conjurés (assassins) se situent dans une pyramide dominée par la statue de Pompée, l’adversaire politique de César, comme s’il prenait sa revanche.
Une ligne diagonale sépare les conjurés des témoins. Elle suit la lumière (du soleil) qui semble venir d’une fenêtre située dans le hors-champ. Cette lumière met en avant les conjurés.
Une ligne horizontale sépare le premier et le second plan, et relie les poignards des conjurés pour souligner leur acharnement et la multitude des coups.
César semble s’adresser à un sénateur en particulier (lui-même mis en valeur car il tient une épée) qu’on peut imaginer être Brutus, son fils adoptif.
Camuccini peint ici un événement majeur de l’histoire romaine. César a été assassiné car il menaçait les intérêts des sénateurs et avait installé un pouvoir personnel ainsi qu’un un culte de la personnalité.
Dans une période de révolutions, la mort d’un tel personnage est synonyme d’une liberté retrouvée pour le peuple. Cependant, Camuccini refuse d’entrer dans cette réinterprétation et s’attache à rendre le plus exactement la véracité des