La gouvernance des banques islamiques
Table des matière:
I) Les règles de gouvernance du droit islamique
II) Les règles de gouvernance actionnariales
III) Les règles de gouvernance managériale
1. Les règles de gouvernance managériale de la banque de détail
2. Les règles de gouvernance managériale de la banque islamique d’investissement 3. Les règles de gouvernance managériale des guichets islamiques dans une banque conventionnelle
IV) Les règles de gouvernance partenariales
L’ingénierie financière
1. l’évaluation des titres à revenus variables (actions et obligations islamiques) et des transactions structurés sur taux de profit ;
2. les stratégies actives de gestion de portefeuille ;
3. La politique de placement, d’allocation d’actifs, par rapport à l’objectif de performance 4. La politique de placement, d’allocation d’actifs, par rapport à l’objectif de performance 5. L’évaluation des produits dérivés
6. La gestion des risques dans les banques islamiques
La finance islamique introduit une forme nouvelle de gouvernance partenariale s’efforçant de concilier les principes de la finance anglo saxonne et ceux du Coran
Les dirigeants des banques islamiques sont soumis à la fois à des règles de gouvernance du droit islamique, du droit international (Bâle 1 et Bâle 2), des règles actionnariales , et des règles partenariales.
I) Les règles de gouvernance du droit islamique
- L’interdiction de la pratique d’un taux d’intérêt (Riba) assimilé à l’usure et désignant toute forme d’intérêt fixe ou variable
- Le partage des pertes et des profits entre les différents acteurs de l’opération financière
- L’interdiction de la spéculation (gharar). Le terme gharar vise particulièrement deux aléas , l’aléa de l’opération commerciale elle-même, et l’incertitude relative aux biens échangés. Ainsi que l’interdiction de spéculer sur les faillites.
- L’obligation que les opérations de financement portent exclusivement sur les