La fiction et les effets de style semblent ils être un bon moyen pour faire passer un message ?
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La fiction, l’art de raconter des histoires inventées de toutes pièces, est le genre de prédilection des auteurs, comme celui du public. Les lecteurs aiment en effet lire des histoires inventées du début à la fin, afin de fuir notre monde parfois si triste et si dur. Ce genre littéraire attire de puis toujours les plus grands auteurs, tels Homère avec les mythes de l’Iliade et de l’Odyssée, jusqu’aux Hervé Bazin et Eric Orsenna de notre temps. La fiction est aussi utilisée par certains auteurs comme Voltaire dans Candide ou encore Zola dans Les Rougon-Macquart pour transmettre un message. On peut alors se demander, si ce moyen populaire d’écriture, associé à des effets de style, s’avère être une stratégie payante pour l’écrivain afin de véhiculer des idées qui lui sont propres. La fiction semble dans un premier temps être une stratégie peu efficace pour transmettre des idées, mais a contrario il existe certains cas de figure dans lesquels elle est un très bon moyen pour faire passer la pensée de l’auteur. Enfin, elle semble finalement la plus efficace utilisée raisonnablement et alternée avec des messages plus explicites.
-> Oui:
°Les fictions sont accessibles et attirent un plus grand nombre de lecteurs, ainsi le public visé par le message est plus large Non:
° Le message risque de ne pas ou d’être mal compris, car s’il est transmis par une fiction ou par des effets de style, il est implicite et en cas de lecture naïve, le lecteur risque fort de passer à côté.
°Le message n’étant pas explicite, il risque d’être moins fort donc de moins faire réagir
°Le recours à la fiction peut embrouiller le lecteur celui-ci pouvant trouver le message mais sans penser qu’il s’adresse à lui mais plutôt à l’univers imaginaire dans lequel a été écrite la fiction.
°Effets de style et fiction risquent d’alourdir le message
°Avec la fiction, l’auteur risque de tomber dans l’irréel et ainsi perdre totalement la force du message, perçu lui aussi comme fictif.
-> Oui à