La discrimination positive
« On ne peut pas prendre une personne qui, pendant des années a été enchaînée, l’amener sur la ligne de départ d’une course, lui dire alors ‘tu es libre de rivaliser avec tous les autres’ et penser qu’on a été parfaitement juste. »
Lyndon Baines Johnson.
Voilà l’image qu’employé le président des Etats-Unis Lyndon B. Johnson lors d’un discours, le 4 juin 1965, dans lequel il évoqué les très fortes inégalités dont étaient encore victimes les Noirs américains. Ce que veut dire Lyndon B. Johnson est qu’il n’est pas suffisant de mettre fin aux inégalités du jour au lendemain pour régler les problèmes qui en découlent. Les politiques de discrimination positive apparues aux Etats-Unis à la fin des années 1960 sous le nom ‘d’Affirmative Action’ proposent d’aller plus loin, en aidant les victimes de discriminations (‘race’, sexe, origines…)en leur accordant un traitement préférentiel temporaire dans le domaine de l’accès à l’éducation plus précisément aux écoles supérieure, à l’emploi et dans celui de la représentation politique. En France, le principe de discrimination positive apparait au début des années 1980, en s’appuyant sur le modèle des Etats-Unis, sauf que les critères sur lesquels s’appuient les politiques et les dispositifs ne sont pas ‘raciale’, ethniques, ou religieux mais uniquement socio-économiques. Ayant pour but de pallier aux inégalités entre les différents groupes sociaux et de donner les mêmes chances à tous, les mesures préférentielles-temporaires-ont pour objectif de lutter contre les discriminations et les inégalités, ce qui favorise un meilleur accès à l’emploi, et à l’enseignement supérieur. Désireuse de rétablir l’égalité des chances pour permettre la promotion sociale de chaque individu. C’est sur ce dernier point que nous allons travailler en essayant de savoir si la discrimination positive favorise l’ascension sociale. Rappelons que le thème choisi est :