Introduction : L’homme s’est définitivement affranchi de la nature et des instincts qui gouvernent les conduites animales. La culture ne dépend aucunement de la nature. L’intelligence humaine et libre et autonome. Or, l’homme est par nature un être culturel. Le cerveau est conçu pour produire de la culture. La culture est la réponse spécifiquement humaine pour s’adapter à un environnement complexe.
Ici se pose un problème conceptuel : la culture est elle vraiment une négation stricte de la nature ?
Dans un 1er temps, nous verrons qu’il y a une rupture complète entre la culture et la nature. Puis, dans une 2ème partie, nous montrerons que l’homme est par nature un être culturel et que la culture permet de développer notre propre nature. Thèse : Idée 1 : pour la religion, l’homme est au dessus de la nature.
- le christ, en annonçant la bonne parole, révèle aussi que l’homme est au dessus de la mort.
- Le destin de l’homme n’est pas celui du vivant dans son ensemble.
- L’homme est mortel, mais c’est pour mieux renaître.
- Bien plus que de dépendre de la nature, il dépend de la volonté divine dont il est la création. Idée 2 : la culture relève de l’esprit.
- l’esprit échappe à toute causalité naturelle.
- Il n’est pas réductible au cerveau, qui n’est que matière, ni au déterminisme, qui régente la nature.
- Les étoiles, les pierres, les cellules vivantes, les animaux n’ont aucune culture.
- Ils ne disposent pas de cette intelligence et de cette conscience qui sont le propre de l’homme.
- Ces facultés lui permettent de s’affranchir de la nature, de la soumettre à sa volonté, de construire son destin librement. Idée 3 : il y a une négation de la nature par la culture.
- qu’est ce qui peut bien conduire l’homme à concevoir l’infini, dieu, les mathématiques, l’art ?
- qu’est ce qui fait que l’homme est apte que l’animal à se poser des questions, résoudre des problèmes d’une haute complexité ?
- pourquoi l’homme pense t il, alors que le