La croissance économique et ses évolutions en Europe et aux Etats-Unis de 1929 à nos jours
Les mécanismes de la crise de 1929 peuvent s’expliquer d’une part par une forte industrialisation due à des innovations majeures (électricité, moteur à explosion et progrès dans le domaine de la physique) et d’autre part par la modernisation des entreprises américaines (Taylorisme et Fordisme). Ceci entrainant une surproduction et une spéculation boursière, deux facteurs principaux du krach boursier du 24 et 29 octobre 1929. La faillite bancaire, comme un véritable château de carte, provoque le retrait des investissements qui à son tour provoque l’effondrement des productions (si les investisseurs n’injectent plus d’argent dans les entreprises celles-ci ne peuvent plus ni produire, ni continuer à innover). Cet effondrement des productions entraine à son tour faillite des entreprises et par conséquent l’augmentation du chômage amenant l’appauvrissement des populations. Les grandes entreprises ayant un investissement au niveau mondial (leurs capitaux sont vendus dans les places boursières internationales), la chute de la bourse de New-York amène automatiquement celle des autres pays.
Pour sortir de la crise plusieurs solutions sont apportées. Tout d’abord, dès 1933 le président Roosevelt met en application les théories de John Keynes (augmentation des impôts, et donc rééquilibre budgétaire grâce à la hausse des recettes de l’état). Les Etats-Unis se lancent dans de grands travaux permettant ainsi l’embauche d’ouvriers et inversant la courbe du chômage. En parallèle une hausse des prix permet une production plus modérée, un octroi de crédit à la consommation pour suivre la hausse du pouvoir d’achat relançant ainsi le fonctionnement des banques. L’Etat met également en place des aides sociales pour contrer l’appauvrissement des populations.
Après la guerre de 39-45, l’Europe, le Japon et les Etats-Unis ont connu une période de trente ans de