Selon vous, peut-on être adolescent sans être révolté ?
La crise d’adolescence est une période que tout le monde connait et que beaucoup de parents craignent. La longue lutte des jeunes contre l’autorité et des parents contre l’insolence nous pousse à nous demander si l’adolescence est forcement une période de révolte. Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps que l’on est forcement révolté quand on est adolescent et, dans un second temps, que cette période peut s’avérer positive.

L’adolescence est une période de changement autant sur les plans physique que psychologique et sociaux. Les changements commencent tout d’abord par une modification du corps avec la puberté qui, pour beaucoup de jeunes est vue comme « la maturité du corps ». Les «mutations » provoquent généralement une remise en question sur le « soi », savoir qui l’on est, qui passe par le besoin d’appartenance. Du style gothique au surfer mélomane, tous les moyens sont bons pour se trouver et s’affirmer. Cependant, de l’instabilité de ces comportements et de ces changements d’humeur, découle un mal être et une susceptibilité qui entraine l’adolescent dans le refus des règles établies.
L’autorité parentale est un des principaux facteurs de conflits. Les parents vont vouloir imposer des règles et une hygiène de vie à leur adolescent qui va automatiquement manifester un refus. Il va vouloir aller contre la volonté de ses parents. Souvent, ce refus va se matérialiser par de nombreuses disputes. Prenons un exemple, les parents vont refuser à leur enfant de sortir alors que ce dernier a un besoin de s’intégrer ce qui lui parait donc paradoxal, voir même contradictoire dans ce que lui estime être une nécessité pour son évolution personnel. Le conflit prend donc là toute sa forme. La série télévisée « Malcom » illustre très bien le stéréotype de ce genre de situation avec une mère très autoritaire face à des enfants incontrôlables.
Les valeurs traditionnelles familiales, parties