Peut-on être adolescent sans être révolté?
Ce passage à l’adulte est souvent définit comme âge de révolte car c’est une période où le jeune est en désaccord avec ses parents, se rebelle et ont un comportement de déviance.
Cependant peut-on dire que tous les adolescents surmontent ce passage de la même manière ? Sont-ils tous révoltés ?
Le passage de l’enfance à l’âge adulte génère chez certains jeunes des comportements d’opposition, de rébellion envers leurs parents et envers leur entourage appelé « crise d’adolescence ».
La crise d’adolescence se manifeste surtout par la célèbre « crise d’originalité juvénile ». L’adolescent cherche à tout prix à se singulariser, par ses avis, ses actes mais aussi par ses jugements sur lui-même. Il cherche à se différencier à tout prix de son entourage familial. Cette singularisation est présente de manière interne, personnelle, c’est un désir voire une certitude d’être profondément original, mais également de manière sociale, c’est la révolte juvénile à l’égard des adultes, de leur système de valeurs et de leurs idées.
Cette crise d’originalité juvénile concerne les deux sexes, elle débute environ vers 14 ans pour la fille et vers 15 ans chez le garçon.
Dans les crises juvéniles importantes, on peut décrire trois formes principales :
- la névrose d’échec où les comportements se retournent invariablement contre le sujet et où le succès est refusé malgré un authentique désir conscient, l’échec scolaire et l’échec sentimental constituent principalement les domaines d’action de la névrose d’échec ;
- l’inhibition qui se manifeste dans une grande difficulté à s’exprimer, une inhibition intellectuelle ou sociale, la crainte des rapports avec le sexe opposé ;
- la morosité, proche de l’ennui de l’enfant, où