La crise en grece
La crise de la dette publique grecque est issue de la crainte des créanciers de la Grèce sur sa capacité à rembourser sa dette publique ainsi que de payer les intérêts de cette dette. Elle résulte à la fois de la crise économique mondiale et de facteurs propres au pays : fort endettement (environ 120 % du PIB) en 2010, déficit budgétaire qui dépasse les 13 % du PIB. Cette crise a été aggravée par le manque de transparence dont a fait preuve le pays, lors de son entrée dans la zone euro, dans la présentation de sa dette et de son déficit, notamment par la levée de fonds hors bilan et par le biais d'instruments financiers mis au point par la banque d'investissement Goldman Sachs.
Les conséquences de la Crise en Grece :
Athènes finit par adopter en mai 2010 un tour de vis sans précédent pour réduire le déficit public de 30 milliards d'euros à l'horizon 2014, en contrepartie d'une aide financière de 110 milliards sur trois ans, de la part de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Ces mesures (réforme des retraites, coupes aux salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA, lutte contre l'évasion fiscale) ont réduit le déficit de cinq points en 2010, à 10,5% du PIB. Mais un an plus tard et malgré l'aide, la Grèce ne parvient toujours pas à convaincre qu'elle est sur la voie du rétablissement budgétaire. Le FMI exige notamment comme préalable à une nouvelle tranche de prêt de 12 milliards d'euros en juillet qu'Athènes adopte de nouvelles mesures d'austérité (privatisation à hauteur de 50 milliards d'euros d'ici 2015).
Les conséquences de la Crise en Grece sur la zone € :
Cette crise marque de façon plus globale le début de la crise de la dette dans la zone euro. Pour aider la Grèce et éviter que la crise n'atteigne le Portugal et l'Espagne, les pays de la zone euro et le FMI décident d'aider la Grèce et arrivent le 2 mai 2010 à un accord portant sur des prêts d'un montant de 550 milliards d'euros,