La connaissance se limite-t-elle à l'expérience ?
Sujet : La connaissance se limite-elle à l’expérience ?
Cette question suppose dans un premier temps une définition de la connaissance. Cette dernière est un état de celui qui connaît ou sait quelque chose. De plus, pour comprendre le sujet dans son intégralité, il faut définir le terme d’expérience qui est la vérification d’une théorie par le biais de l’observation d’un procédé mis au point préalablement. Une fois ces deux définitions posées, il est possible de dire que l’expérience permettrait donc de valider une connaissance ou au contraire de la réfuter. Cependant, il faut également faire la distinction entre la théorie et l’expérience, deux termes à la fois complémentaires mais dans un certain sens contradictoires. L’expérience serait une vérification d’une théorie sachant que cette dernière est une condition optimale déterminée donc peut-être inatteignable par l’expérience. Voilà pourquoi les points de vue du rapport entre l’expérience et la connaissance varient d’un philosophe à un autre. Ainsi, nous essayerons de lever l’indétermination sur le rapport de la connaissance à l’expérience. Pour tenter de répondre, nous examinerons d’abord que la connaissance se limite entièrement à l’expérience selon les empiristes. Puis, nous montrerons que d’autres facteurs influents sur la connaissance. Enfin, nous essayerons de prouver que l’expérience seule ne peut expliquer la connaissance.
Tout d’abord, nous avons vu que la connaissance se limitait à l’expérience, c’est-à-dire que la seule observation d’un fait nous apportait des connaissances sur celui-ci. John Locke dans l’Essai sur l’entendement humain montre que l’expérience apparaît comme le juge de toute théorie. Son idée rentre dans la catégorie des empiristes qui supposent la suprématie de l’expérience comme source de connaissance. Par conséquent, en approfondissant l’idée de Locke, on peut dire que l’expérience est le fondement des connaissances de l’être humain étant donné