Diserte
« Travailler à son propre bonheur, c’est travailler à sa propre destruction. » P. Bruckner
L'idée soutenue par l'écrivain français, c'est qu'à force d'avoir fait du bonheur un idéal absolu, nous nous somme condamné à être malheureux. L'«obligation d'être heureux» est paradoxalement devenu une source d'angoisse et de misère morale. Nous vivons en effet depuis le 18e siècle dans le culte du bonheur à tout prix. Comme nous ne croyons plus à la vie apres la mort, nous exigeons le paradis sur terre. Pour Bruckner, à cause de cet idéal de perfection, nous méprisons tout ce qui n'est pas à sa hauteur. L'idée de ne pas vivre dans une euphorie perpétuelle nous fait paniquer.
Combien de fois entendons nous par jours, des gens expliquer qu’ils ont un nouveau mp3, des nouvelles lunettes de soleil, un ticket pour le dernier concert de Jonny. Un petit peu de bonheur pour quelques sous. Rien de plus facile ! Et puis c’est tellement plus chouette de vivre avec des gens heureux. C’est vrai. Vous aimeriez, vous, passer la journée avec des dépressifs ? Qui ne disent pas bonjour le matin, ne répondent pas au téléphone quand vous avez besoin d’eux, et par-dessus tout vous engueulent pour la moindre bêtise ? Bien sûr que non. Personne n’aime ça et puis maintenant les gens sont tellement fragiles. A cause d’une société qui va mal certainement. Les gens voient trop de problèmes autour d’eux, alors ils préfère s’enfermer dans leur « bulle de bonheur