La Chanson De Roland Plan
Montrez que cette chanson de geste est un cas exemplaire de récit épique, car le chevalier qu’elle met en scène est un modèle de prouesse et de loyauté.
Paragraphe 1
Idée énoncée : D’une part, cette chanson de geste appartient sans contredit au courant épique, puisqu’elle célèbre la vaillance de Roland, vertu chevaleresque omniprésente dans la littérature épique médiévale.
Idée expliquée 1 : En effet, même si, sur le champ de bataille, Roland est affaibli par sa mort imminente, il l’affronte avec bravoure et courage, car il continue de se battre sans relâche.
Idée illustrée 1 : Bien que Roland se vide peu à peu de ses forces, ce qu’illustre le champ lexical de la douleur et de l’agonie, avec les termes « livide » (l. 10), « gémir » (l. 19), «faiblement » (l. 45) et « mort » (l.3), il ne s’avoue pas vaincu, car, avec son épée, « il frappe même davantage que je ne sais vous dire» (l. 32-33). Cette hyperbole nous fait ressentir toute la grandeur du courage de Roland, qui, même mourant, se bat de toutes ses forces pour honorer son titre.
Idée expliquée 2 : De plus, ce que le noble chevalier craint le plus, c’est de faire preuve de lâcheté, de couardise et de perdre son renom. C’est pourquoi il trépasse en faisant face à l’ennemi.
Idée illustrée 2 : Sur le point de mourir, « [i]l tourne son regard vers la gente païenne pour que Charles et les siens puissent dire : « Il est mort en vainqueur, le noble comte! » (l. 44-45). Dans ce passage, les termes appréciatifs « vainqueur » et « noble » révèlent l’héroïsme de Roland, qui, quoique assailli par la mort, fait dignement face à l’ennemi jusqu’à la dernière minute, afin que sa bravoure soit reconnue par tous.
Phrase bilan : En somme, Roland fait preuve de courage jusqu’à la fin et meurt en conquérant, comme le prescrit la prouesse, vertu chevaleresque par excellence illustrée dans la littérature épique.
Paragraphe 2
Idée énoncée :