Ecrit d'invention
Le surlendemain, Garp ressassant les paroles d'Helen, d'un coup de folie, fut frappé par la volonté de lui plaire et de réaliser son rêve. En cette fin d'après midi, il entreprit l'écriture d'un poème intitulé : « Sonnet pour Helen ». Sa nuit prit fin par un poème inachevé. Le lendemain, Garp, de nature combative, ne se résilia pas à l'idée d'arrêter son poème. Après mûre réflexion, Garp trouva son inspiration quand tout à coup, Helen entra dans le stade où elle vit Garp qui, à l'inverse de son habitude, avait troqué son javelot contre un cahier et des livres. Avait-il pu tomber amoureux d'elle ? C'en était sûr, et Helen qui ne l'avait pas vu depuis déjà quatre jours, quand il était en sueur, trouva qu'aujourd'hui il était fort séduisant dans sa chemise si propre et si blanche. Alors, elle décida de l'aborder. Depuis qu'elle l'avait vu la dernière fois elle n'avait cessé de penser à lui, et avait prévu son approche. Mais lorsqu'elle le vit tout se troubla de sa parole jusqu'à ses gestes, mais, pleine de conviction et de courage, elle s'approcha de Garp avec la ferme intention de l'inviter au bal de fin d'année :
« alors comme ça tu écris ?
Non non, je danse bien sûr ironise Garp.
Et bien, tu ne penses pas si bien dire
Pourquoi ça, parce que j'écris ?
Non, mais en parlant de danse... Est- ce que... que... tu voudrais venir. Elle prend son courage à deux mains. Venir avec moi au bal.
Quoi, que je sois ton cavalier ?
Oui, ça serait un plaisir.
Oui bien sûr. Garp n'en revenait pas de ce qu'il venait d'entendre
Il y a juste une contrainte.
Laquelle ?
J’aimerais être la première à lire tes écrits.
D'accord, mais il n'est pas fini.
J’attendrais alors, et au fait, sois élégant pour le bal de fin d’année ! » D'un ton exigeant tout en