Dom juan
Oh, dites-moi, aviez-vous vus aux premières lueurs de l'aurore,
Ce que si fièrement nous avons salué aux derniers rayons du crépuscule ?
Ces larges bandes et ces brillantes étoiles, au milieu de ce périlleux combat
Sur les remparts où nous guettions et nous nous lancions si courageusement ?
Et la lueur sanguine des fusées, les bombes explosant dans les aires,
Nous apportaient la preuve que malgré cette nuit, notre drapeau flottait toujours
O dites-moi, cette bannière étoilée flotte-t-elle encore Sur cette terre de liberté et sur la demeure du courage ?
Sur le rivage, faiblement aperçu dans les brumes de l'infiniment profond
Où l'ennemis sans foi ni loi repose dans un lourd et pesant silence,
Qu'est-ce donc que cette brise, sur les hauteurs abruptes
Soufflant mais ne cessant ses venus, à moitié cachée et à moitié révélée ?
Maintenant elle rattrape les lueurs des premiers rayons du matin
Reflétant maintenant la gloire, elle brille dans des flots de lumière :
C'est la bannière étoilée ! O puisse-t-elle flotter longtemps
Sur cette terre de liberté et sur la demeure du courage
Et où sont ces hommes qui prêtèrent serment
Que le ravage de la guerre et la confusion de la bataille
Ne seront plus jamais ce qu'une maison et un pays ne nous légueront
Leur sang a lavé les souillures de leur traces immondes.
Aucun refuge n'a pu sauver ni le mercenaire ni l'esclave
De la frayeur des déroutes et de la tristesse de la tombe :
Et la bannière étoilée flottera triomphalement
Sur cette terre de liberté et sur la demeure du courage
O, Ainsi soit-il pour toujours, tant que des hommes libres se tiendront debout
Entre leur doux foyer et la désolation de la guerre ;
Avec la victoire et la paix, célébrons la terre miraculeusement vierge ;
Louons la Puissance qui a fait de nous une nation, l'aillant préservée
Alors nous nous