Kundera l'art du roman
« Le roman n’examine pas la réalité mais l’existence. Et l’existence n’est pas ce qui s’est passé, l’existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l’homme peut devenir, tout ce dont il est capable. »
Milan Kundera, L’Art du roman
Qu’est-ce le roman ? Selon le dictionnaire Larousse, il s’agit d’une œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, …afficher plus de contenu…
Et l’existence n’est pas ce qui s’est passé, l’existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l’homme peut devenir, tout ce dont il est capable. » En effet, il défend une vision unique du roman qui sert d’outil d’exploration de l’existence, c’est-à-dire l’ensemble de futurs possible de l’homme. C’est pour cette raison que
Kundera fait de ses romans un champ de réflexion non seulement littéraire mais aussi philosophique même s’il s’oppose à l’idée d’être philosophe. Pour pouvoir créer l’existence, il se sert de l’art du roman. Dans son roman Le rideau il explique l’utilité et l’importance qu’il accorde à l’art du roman :
« La seule chose qui nous reste face à cette inéluctable défaite qu’on appelle la vie est d’essayer de …afficher plus de contenu…
Comme mentionné auparavant, Kundera se sert de l’art du roman pour faire comprendre l’existence.
Il utilise des personnages pour illustrer différents types de personnalités et choix. Selon Kundera, les personnages représentent soit la légèreté soit la pesanteur et ne peuvent que faire des choix de légèreté ou de lourdeur. Si on prend l’exemple de Tomas dans son œuvre L’insoutenable légèreté de l’être, il est évident qu’il reflète la légèreté. Son image de la femme démontre ceci parfaitement : il ne se lie à personne et il continue même à fréquenter ses maîtresses lorsqu’il est avec Tereza. Il a aussi un motif qui est lui en regardant par une fenêtre. Ça montre son vœu de sortir, d’être libre