journal intime
J’y suis encore, toujours aucune nouvelle de cette affaire qui m’a foutu dans ce salle pétri. Je suis en train de devenir fou. J’ai envie d’en finir avec cette vie, la même qui m’a trahi. Celle qui a tué ma personne. J’écris pour oublier ces quatre murs, j’écris pour parler à quelqu’un, un vrai ami, l’ami que je n’ai jamais trouvé, celui que je ne trouverai probablement jamais en vrai, mais que j’ai trouvé en toi. Je crois que nous vivons tous pour quelque chose, que notre vie est dessinée dès notre arrivée dans ce monde et que moi mon histoire est triste et plein d’injustice. Toi qui connais tout de mon histoire, depuis le tout début tu ne trouves pas que c’est injuste? Voilà que je parle encore à un ce cher journal. Je deviens définitivement fou!
22 octobre : Aujourd’hui, j’ai eu de la visite. À 13h00 exactement, le gardien est venu me chercher, pour m’annoncer la nouvelle.
À 13h05 je sortais de la cellule et me rendis à la salle de visite, ou je revis mon père et ma mère pour la première fois depuis 5 ans. À ma grande surprise il venait juste prendre de mes nouvelles et non pas m’annoncer la seul chose que je voulais entendre. Malgré ma grande déception je me sentais mieux, c’était la première fois en cinq ans que je parlais à quelqu’un autre que les gardiens et toi mon cher journal.
23 octobre : je réécris car j’ai besoin de dégager ma rage intérieur. Aujourd’hui je me suis fait sortir de force de la cafétéria, on m’a ramené dans ma cellule car je suis devenu violant, on me bouscule, je frappe et on me remet dans ma chambre ou j’écris. Dans ma chambre je pensais à ma vie d’avant, tous les beaux et les mauvais moments de ma vie avant que j’arrive dans