L’intérêt naturel qu’éprouve l’homme à comprendre sa nature et celle des autres créatures est fascinant. Pourtant, cette observation sérieuse lui amène toutes sortes de questions que nous connaissons tous : «Quel est mon but sur terre?», «Qui a-t-il après la mort?»... Après l’avènement de plusieurs crises sociales, nos valeurs morales, économiques et politiques sont remises en question. De nouvelles interrogations, d’avantage spécifiques, naissent des anciennes : «Comment devons-nous vivre ?», «Comment gérer la société ?» «Est-ce le communisme l’option à prendre?» etc. C’est par tous ces questionnements qu’on en vient à douter de notre politique. Plusieurs écrivains mettent donc sur papier leur idées et points de vue et c’est ainsi qu’on arrive enfin à différencier 2 types principaux de philosophie politique : le réaliste vs l’idéaliste. Cependant, un problème s’impose, lequel doit-on choisir? Devrions-nous plutôt opter pour une politique radicale visant un but imaginaire ou pour ...La thèse que nous allons tenter de soutenir ici - pour répondre à la question- est que nos politiciens devraient choisir un modèle politique réaliste plutôt qu’utopique. Avant d’exposer mon argumentation, référons-nous d’abord à deux philosophes importants.
Commençons par Thomas More, grand historien, philosophe et humaniste du 15ième siècle. Il occupa une place importante en politique pour son pays d’origine, l’Angleterre. C’est par son texte l’Utopie qu’il tâcha de transmettre ses croyances à son peuple. L’’Utopie, dans sa deuxième partie, est en fait la description d’un endroit de bonheur selon More. Cet endroit repose sur le partage des biens, la discipline, l’égalité et la justice. Par exemple : « Chaque père de famille vient chercher tout ce dont il a besoin et l'emporte sans paiement, sans compensation d'aucune sorte. Pourquoi refuser quelque chose à quelqu'un puisque tout existe en abondance et que personne ne craint que le voisin demande plus qu'il ne lui en faut ? Car