Tamere
Clara 10/11/10
Tes 1
DISSERTATION DE PHILOSOPHIE
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L’interrogation « suis-je le MIEUX placé pour savoir ce que je suis ? » présuppose deux choses. Tout d’abord, même s’il est difficile de se connaitre soi-même, nous nous connaissons mieux que personne. Ensuite, il ne faut pas négliger la possibilité que nous ne serrions pas seuls à nous connaitre vraiment, qu’il peut y avoir d’autres places en dehors de nous-mêmes : celles tenues par autrui. Les autres en tant que conscience ne pourraient-ils pas, eux aussi, avoir accès à ce que nous sommes et donc nous connaitre aussi bien si ce n’est mieux que nous ? Mais entre notre point de vue sur nous-mêmes et celui d’autrui, lequel est le meilleur ? Pour répondre à ces questions nous étudierons dans un premier temps la connaissance de l’homme sur lui-même, dans un second temps nous verrons la position d’autrui sur la connaissance de nous-mêmes et pour finir nous montrerons que les deux positions offrent toutes deux des avantages comme des inconvénients.
On peut penser que l’homme est le mieux placé pour se connaitre lui-même. « Se connaitre » présuppose savoir qui on est réellement. L’homme lui-même est effectivement le seul à connaitre parfaitement ses gouts, ce qu’il apprécie ou ce qu’il n’apprécie pas. Car lorsqu’il va gouter quelque chose, lui et lui seul peut déterminer si le gout que celui-ci lui rapporte lui plait ou non. Personne ne peut le savoir à sa place. Il est également le seul à connaitre ses sens et à ressentir les choses. Lorsque quelqu’un à mal aux dents, si cette personne ne le dit pas, personne ne saurait put le deviner, parce qu’en effet l’homme est le seul à ressentir la douleur qui s’applique sur son propre corps. Cela fait parti de lui, c’est quelque chose d’intérieur que nul autre ne peut savoir. Les gouts, les sens et les ressentis ne sont