L’aubergiste quitte la pièce, et va voir sa femme. Il rentre dans la chambre affolé en criant :
- Jean Valjean !
- Quoi Jean Valjean ? Rétorqua la femme.
- Il est dans mon auberge !
- Oui et alors ? Il t’a demandé une chambre ? Demanda la femme à son mari.
- Oui, répondit le mari, mais je n’ai pas accepté.
- Quoi ? Tu lui as dit quoi ? Demanda la femme fortement étonné.
Et le mari lui raconta son histoire. Et ajouta : « Je ne veux pas d’un détenu de prison dans mon auberge, cela pourrait salir notre pauvre réputation ». La femme, abasourdit, s’écria : Tu lui as menti ? Mais que voulait tu que je fasse demanda le mari, a sa femme. Sa femme très en colère, lui expliqua, qu’il n’avait qu’à lui proposer une chambre, qu’elle que soit la personne, et que la famille est en manque d’argent, et qu’ils ne peuvent pas se permettre de refuser les rares personnes qui veulent héberger dans l’auberge.
- Donc maintenant, tu vas aller le voir et tu vas gentiment lui expliquer que tu as réussi à trouver une chambre, et que je lui préparerais un plat.
- Non. Dit le mari, imagines-tu l’image, que notre auberge aurait si l’on autorisait toutes ces personnes à venir dormir chez nous ?
- Mais il n’a fait que de voler un pain ! Protesta la jeune dame. Et le pauvre, il a marché douze lieues pour venir jusqu’ici, sous la pluie, avec un vent fort.
- Bon je vais bien lui trouver une chambre.
Lorsque l’aubergiste retourna voir Jean, celui-ci n’était plus