jean callas
Jean Calas (1698-1762) était un marchand qui vivait à Toulouse.
Il était protestant avec sa femme.
Il avait 2 fils : Louis, qui était converti au catholicisme en 1756 et Marc-Antoine.
Marc-Antoine a été retrouvé mort sur le rez de chaussée de la maison de la famille le 13 Octobre176. Selon la rumeur, Jean Calas avait tué son fils parce que, lui aussi, était destiné à se convertir au catholicisme. La famille, interrogés, d'abord avait dit que Marc-Antoine avait été tué par un assassin. Ensuite, ils ont déclaré qu'ils avaient trouvé Marc-Antoine mort, pendu.
Malgré des preuves qui montré que la mort était un suicide, et avec le témoignage de Jeanne Vigneire, gouvernante catholique Calas, le tribunal de Toulouse a jugé que Jean Calas avait assassiné son fils. Calas a été torturé atrocement pour lui faire admettre qu'il était coupable du meurtre. Le 10 Mars, à l'âge de 64 ans, il est mort torturé sur la roue, tout en répétant qu'il était innocent.
L’enquête de Voltaire
Pour obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage « Traité sur la tolérance » à l'occasion de la mort de Jean Calas, ainsi la famille obtient un entretien à Versailles auprès de Louis XV. Le Conseil du roi l'arrêt de condamnation par le Parlement de Toulouse le 4 juin 1764. En 1765, Voltaire réussit à faire réviser le procès et à obtenir un arrêt qui déclare que Calas innocent, même si le Parlement de Toulouse refusera toujours de revenir sur son jugement, et tiendra cet arrêt pour nul. L'officier municipal de Toulouse, ou plus précisément la capitoul, qui avait acussait Calas sur des fausses accusations, est licencié de son poste le 25 février 1765 et se suicide peu après.