Je souffre en silence je tais mes soupirs, je sens ta présence dans mes souvenirs,l'été est torride morne et déprimant, la maison est vide et triste…Et pourtant la vie continue, alors il faudra que je m'habitue a vivre sans toi je pense à toi, quand je regarde l'horizon,a l'heure où le soleil disparaît sous la brume, laissant à l'infini le rêve ou l'amertume… Et par-delà le temps, par-delà les saisons, au moment où le jour se glisse dans la nuit, où la terre s'endort, où la brise s'envole, tandis que chaque fleur referme sa corolle, mon cœur oublie le monde et te cherche sans bruit,absence l'année s'est écoulée, me laissant bien seul, les joues ont défilé, si rapides si courts, pourtant la vie s'étire et l'espace se creuse nous séparant, hélas, un peu plus chaque jour. a l'encontre du temps, en retour, en arrière, je m'efforce d'aller, j'essaie de revenir,il me reste ce soir le triste départ pour empêcher l'oubli, pour mieux le contenir. tu m'offres cependant la chance inespérée de te voir apparaître au milieu de mes nuits ; mais ta visite est brève alors, désemparée, je m'accroche en pleurant au rêve qui s'enfuit.chagrin la vie qui m'entraîne m'éloigne de toi ; Je cache ma peine et mon désarroi. aux joies de l'enfance je ne songe plus ; Je pleure l'absence le temps révolu… Et souvent je blâme tous ces souvenirs où seule mon âme se plaît à souffrir. Je cueillerai pour toi les fleurs de mon jardin, ce ne sera vraiment qu'un modeste bouquet, sur ta tombe en pleurant j'irai le déposer je cueillerai aussi la rosée du matin, la tristesse d'un jour qui s'éloigne sans toi, un souvenir lointain qui revient et s'en va… Je cueillerai aussi la rosée du matin,je cueillerai enfin les larmes de mes yeux, j'en ferai un collier de perles de chagrin, et je te l'offrirai dans son plus bel écrin… Je cueillerai enfin les larmes de mes yeux,au-delà des soupirs je n'ai pu t'adresser un regard, un sourire, tu es partie trop vite et sans me prévenir… Immense est mon regret. Je voudrais