Introuction et plan du commentaire l'automne de lamartine
« L’Automne » in Méditations poétiques, Lamartine
Recueils poétiques d’Alphonse de Lamartine (1790-1869), publiés à Paris en 1820 (avec un «Avertissement de l’Éditeur» signé Eugène de Genoude, ami de Lamartine), Les Méditations poétiques comprennent dans l’édition originale vingt-quatre poèmes ; le premier recueil s’augmente dès avril de deux pièces écrites en 1817 et 1819 (“la Retraite” et “le Génie”). Six autres éditions se succèdent jusqu’en 1822. En 1823, la neuvième ajoute quatre pièces (“À Elvire”, “Ode”, “la Naissance du duc de Bordeaux” et “Philosophie”, ces deux dernières seules ayant été écrites après l’originale). En 1849 enfin, Lamartine porte à quarante et un poèmes le total des premières Méditations dans l’édition des «souscripteurs».
L’Automne fait partie des premières éditions des Méditations poétiques, et en constitue la dix-neuvième pièce. Le poème intégral comporte huit quatrains d’alexandrins. Seuls les quatre premiers sont ici proposés à l’étude. Ce recueil de Lamartine fait date dans l’histoire de la littérature française, car c’est généralement de celui-ci que l’on date la naissance du romantisme en France. On étudiera ici la représentation que fait le poète de l’automne, saison de passage entre la vigueur du printemps, et la déchéance de l’hiver.
Nous verrons dans une première partie l’automne comme « saison mentale » (Apollinaire) du poète ; puis, dans une seconde partie, le lyrisme de la nature ; enfin, dans une troisième partie, le caractère romantique de ce texte.
I L’automne comme « saison mentale »
II Le lyrisme de la nature
III Le