Fouine
Introduction : Ce poème a été écrit à l’époque du romantisme, et explique la relation entre l’automne et la mort. L’auteur de cet écrit est Alphonse de Lamartine, celui-ci est tiré des Méditations poétiques et se nomme « L’Automne ». Cette œuvre date de 1820. Au cours de cette dissertation, nous allons étudier l’œuvre en détail. Tout d’abord nous expliquerons en quoi ce poème montre un paysage état d’âme, puis que cet écrit est un poème élégiaque et pour finir nous parlerons d’un chant d’adieu.
II : 1) Tout au long du poème, nous pouvons constater que l’auteur se sent seul, il exprime de la solitude mais c’est le but de son exil. Ainsi, du début à la fin du texte, le champ lexical de la solitude est présent. Dès la première strophe, Lamartine est sur un « sentier solitaire ». On sent qu’il est abandonné par tout le monde : « A ses regards voilés, je ne trouve plus d’attraits, c’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire ». Vers la fin du texte, l’auteur a un léger doute : « peut-être dans la foule, une âme que j’ignore ». Nous pouvons conclure que Lamartine est exilé, seul dans la nature.
2) Le principal champs lexical de ce poème est sans doute la mort : toutes les strophes en contiennent. On repère aussi bien des adjectifs tels que « jaunissants » ou encore à maintes reprises « dernier » mais aussi « palissant », « faible ». On retrouve aussi des noms : « deuil », « douleur » dans la première strophe, « adieu » et « mort » sont présents dans la troisième, « tombeau » et « mourant » dans la cinquième et ainsi de suite. Des verbes sont aussi utilisés pour mettre en relation l’homme et la nature, plus exactement l’automne : « expire », « exhale » ou tout simplement « je meurs » ! Des expressions entières sont même utilisées : « prêt à quitter l’horizon ». Pour renforcer cette ambiance fatale présente tout au long du poème, Lamartine parle parfois au passé, comme si sa mort était prédestiné « peut être l’avenir me gardait il ». Son sort est