Introduction
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Contribution à l'amelioration de la procedure d'octroi et de suivi du credit dans une IMF: cas de l'Agence PAPME par Adam AKPOLOU et Lionel ATINDEHOU
Université d'Abomey Calavi- ENEAM - DTS
2007
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INTRODUCTION
Avec la crise bancaire sous-régionale de la fin des années 1980, le nouveau cadre institutionnel mis en place dans les pays de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) et utilisé par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) dans la conduite de la politique monétaire de l'union, n'a fait que favoriser la prolifération d'un système bancaire informel, plus proche des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des micro- entreprises. Il faut reconnaître que ces «banques» de taille très modeste ont pu mobiliser des ressources très importantes qui ont donné un poids non négligeable aux activités de la microfinance.
Le Bénin peut être cité à titre de pays phare dans cette expansion rapide de la finance décentralisée. Le développement du secteur de la microfinance est dû essentiellement aux institutions mutualistes et/ou coopératives, aux institutions de crédit épargne, aux Organisations Non Gouvernementales (ONG) et à certaines structures d'appui. Devant l'ampleur du phénomène, la BCEAO, en marge de la loi bancaire de l'union qui réglemente l'environnement bancaire dans la zone ouest africaine, a encouragé l'élaboration d'une autre loi portant sur la réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit, communément connue sous le nom de loi PARMEC.
Très vite, le secteur de la microfinance s'est considérablement développé avec une croissance d'environ 117% et 110% respectivement pour les ressources collectées entre 1993 et 2003 et les crédits distribués entre 1994 et 2004 (monographie du SFDF 2005 réalisée par la BCEAO). De plus, le volume des crédits distribués par les Institutions de Micro Finance (IMF) au Bénin