Introduction
La scène 5 peut être considérée comme le pendant de la scène 3, comme son écho puisque c’est une scène ou va se poursuivre l’épreuve des portraits, mais à la différence de la scène 3, mais à la différence de la scène 3, Arlequin éprouve des difficultés à se plier à la discipline et à obéir à Trivelin. Il s’exécute en effectuant un portrait extrêmement rapide, limité et l’épreuve se termine très vite, même hâtivement avec l’aveu d’Iphicrate.
Axe I : Les réticences d’Arlequin et la pression de Trivelin.
Dans le début de cet extrait, Trivelin revient à la charge pour obtenir le portrait d’Iphicrate et poursuit son objectif en lui donnant des pistes. Arlequin est toujours dans le même état qu’au début de cette scène. Trivelin essaye de pousser Arlequin à faire ce portrait et il se décide finalement mais en promettant de le ménager et parle sur un ton presque amical tout en restant cruel : il demande à son ancien maître de rire à son portrait : il tente de désamorcer ce qui va suivre. Il y a une ambigüité, une complexité entre les deux personnages. Arlequin essaye de minimiser l’action et demande le pardon par avance. Il ne se défoule pas comme Cléantis. Iphicrate a complètement changé : il est complètement désespéré et a perdu toute son insolence : la cure a commencé depuis déjà bien longtemps pour lui et il est complètement détruit ce qui explique pourquoi Arlequin ne veut plus s’acharner. Trivelin minimise la dureté de l’épreuve et tente ainsi d’amadouer Arlequin et rassurer Iphicrate : il fait allusion à la scène entre Cléantis et Euphrosine sans en préciser la brutalité car ils n’y ont pas assisté. Arlequin essaye d’imager la scène et suppose que cela n’ait pas été atroce il essaye de quémander quelques idées pour son portrait.
Axe II : Le portrait d’Iphicrate.
Arlequin se jette enfin à l’eau après les pressions multiples de Trivelin et va faire le portrait. Il emploi le champ lexical du commerce et prend appui sur les propos de Trivelin. C’est