Du livret d’accueil au projet d’établissement, la loi de 2002 a souhaité garantir l’exercice des droits des usagers dans chaque établissement social ou médico-social. Ces nouveaux outils reviennent à rendre plus lisibles, plus identifiables les pratiques professionnelles, les modalités d’organisation, d’accueil et d’accompagnement. La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale vise notamment la reconnaissance de l’usager citoyen à travers la rénovation des missions et principes du social et médico-social, la définition de sept droits des usagers et la traduction de ces droits en sept outils pour en faciliter l’exercice. Parmi eux, un projet d’établissement constitue un outil d’implication des usagers à la vie d’établissement. Ensuite, il y a les documents d’accueil tel que le livret d’accueil, le règlement de fonctionnement et la charte des droits et libertés de la personne accueillie. Puis, la participation individuelle et collective des usagers par l’intermédiaire d’un contrat de séjour ou document individuel et la mise en place d’un conseil de vie sociale ou autre instance. Enfin, un soutien dans la réalisation des conflits permet de faire appel à une personne qualifiée. Au cours de mon stage d’implication professionnelle, les outils existants m’ont permis de connaitre le fonctionnement du service d’accompagnement à la vie sociale dans sa globalité. De plus, ma période d’observation m’a permis d’être particulièrement attentive à l’un d’entre eux appelé D.I.P.C soit Document Individuel de Prise en Charge. Ce document est un contrat conclu entre l’usager, son représentant le cas échéant, le chef de service du S.A.V.S et le directeur du secteur hébergement. Il a pour but de fixer les objectifs de prise en charge à atteindre définis entre l’usager auprès de ce service. Afin de répertorié les besoins de l’usager, l’éducatrice référente se base sur ses accompagnements et les besoins énoncés par la personne. Mise à part les observations de la