Intro- elegance du herisson
Ce roman s’intitule «L’Elégance du Hérisson ». Il a été écrit en 2006, par Muriel BARBERY, une célèbre romancière française.
L’auteure nous présente une femme de 54ans, concierge depuis 27 ans travaillant dans un milieu bourgeois. Elle se présente sous l’apparence d’une domestique classique et discrète. Elle ne veut pas être démasquée car elle nourrit en secret une passion de l’art.
Dans ce texte, il y a un réel stéréotype de ce métier qui est appuyé par le renfermement de la concierge sur elle-même, fuyant autrui. Son comportement s’apparenterait quasiment à celui d’une personnalité autistique.
La lecture de ce texte m’amène à formaliser la question suivante : quels liens explicite ou implicite sont appartenant entre le titre et le texte ?
I) Le paradoxe d’une concierge
1) Stéréotype et apparence trompeuse.
Dans ce texte, Renée apparait comme une simple concierge qui cache en fait son vrai visage. On a coutume de coller des étiquettes sur les personnes en fonction de leur métier. Ainsi, on l’imagine « vieille, laide et revêche ». Toutes les concierges devraient, dans l’esprit des locataires de l’immeuble, être férues de programme télé de série B, posséder un chat passif et cuisiner des plats rudimentaires. Le stéréotype de la concierge est ici entretenu par le personnage de Renée qui semble se complaire dans ce jeu.
Renée est à l’opposé de la pensée des gens. C’est une autodidacte qui se cultive en secret, elle est passionnée d’art, à l’inverse de son défunt mari qui regardait la télévision sans grand intérêt.
Afin d’entretenir l’ambigüité, elle va jusqu’à investir ses économies pour acheter un 2ème poste de télévision qu’elle laisse volontairement en fonctionnement, le volume suffisamment haut pour être entendu depuis le hall d’entré. Ceci contribue à faire croire aux locataires qu’elle est vraiment ce qu’elle représente.
On peut imaginer qu’elle donne une